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LA PLAIDOIRIE DE IBN BACHIR :UNE FEMME SIX PRETENDANTS

Chacun des prétendants déclarant sa flamme à notre chère mairie joue au Samba Linguère, autrement dit montre qu’il a le meilleur profil.
Cela est trop similaire à l’histoire de Juliette (Lycéenne à Libambrois), héroïne de la pièce, Trois prétendants… un mari (1960) du Camerounais Guillaume Oyônô Mbia. Dans un pays où l’arène politique semble être une scène de « guerro ». Notre mairie est comparable à la jeune fille, Juliette de ladite pièce de théâtre.

A Ndiaffate, la situation semble être un jeu de « m’avez-vous vu ? », « savez-vous qui je suis ? », etc.
Désolé chers prétendants ! Ndiaffate ne cherche pas un prince charmant, mais son messie. Celui qui est vraiment apte et capable de le mettre sur les rails de l’émergence pour le bien-être de tous vos beaux parents. Pour pouvoir vous juger afin de faire votre choix sur le meilleur prétendant, parlez-nous de programmes réalisables. Réalisez nos rêves, mais ne nous faites pas rêver de vos réalisations. Sachez que les faits sont là ! Donc, arrêtez votre jeu d’enfant ! Ou bien vous nous prenez pour de grands garçons ?

Votre « manna manna », « c’est moi…, c’est moi… », alors que la campagne n’a pas encore démarré nous rend perplexes.
Répondez aux attentes, aux défis de votre chérie – Ndiaffate.
Vous aussi, savez-vous que les attentes sont ailleurs et nombreuses ? D’abord, elles constituent à créer un climat paisible motivant pour tous les membres de la famille ndiaffatoise. Nous pouvons distinguer deux grands motifs permettant de mieux comprendre ce qui fonde l’envie de chacun d’entre nous à adhérer à votre démarche politique, à contribuer positivement à l’édification d’un Ndiaffate meilleur et pour tous.

Primo, s’agit d’une politique responsable, dépourvue d’intérêts personnels.
Pour cela, seuls Ndiaffate et ses attentes doivent compter à nos yeux.
Secundo, vous devez miser sur une démarche participative, en y associant toutes les couches de la commune, surtout les jeunes cadres.

Chers prétendants, vous conviendrez avec nous que notre commune fait partie des communes les plus pauvres en terme de ressources.
Par ailleurs, elle a de bonnes têtes, très bien faites même, sur qui elle peut compter pour relever ses défis.

Chacune des zones dort sur ses difficultés et se réveille dans ses attentes. Nous espérons que vos militants et sympathisants vous suivent pour leur propre personne, des 2000 ou 5000frs CFA et qu’ils vous ont fait part de tout ceci.
Certes, qui parle de campagne, parlera de propagande, mais nous avons marre de ces propagandes politiciennes.

De grâce, respectez l’éthique du jeu politique ! Soyez plus responsables dans vos actes et sincère dans vos paroles N’insultez pas notre intelligence !
Vous êtes des « Doomú Ndiaffate », vous avez aussi le droit de déclarer votre candidature à la mairie. Mais gare à vous !
La politique au Sénégal a toujours été un jeu de Renards, néanmoins notre jeunesse, cette belle jeunesse ne sera pas votre appât.

C’est bien beau de faire des descentes dans les villages, car la courtoisie est sénégalaise.
Cependant, lors de vos descentes mettez-nous au parfum de votre programme pour notre mairie.
Et puis bientôt la campagne électorale, toutefois, chers jeunes ndiaffatois, regardez le rétroviseur des récentes élections locales !

Il vous rappelle certainement ces affrontements entre leaders de Ndiaffate dont nous allons nous taire les noms, nous ne voulons plus jamais ça.
A cela s’ajoute d’autres dangers, les convois en Jakarta, le fait de monter sur les voitures.
Au moment où le leader se met confortablement dans un véhicule climatisé avec ses gardes rapprochés. Qu’est-ce que vous gagnez dans tout ceci ? Sinon la fatigue, le risque de périr.
Chers camarades, surtout nos confrères (jeunes cadres), vous êtes l’avenir de la politique à Ndiaffate, ce que notre contrée a de plus cher. Donc, ne vous laissez pas utiliser pour appât de leur gain qui est le fauteuil de la mairie. Nous vos camarades, nous vous avons à l’oeil pour l’histoire de demain.
Vive Ndiaffate ! Vive tous ceux qui se battent pour lui !

Chroniqueur : Saliou NDAO dit Ibn Bachir, professeur de Lettres modernes au lycée de Vélingara Ferlo

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